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Les greens orageux
Merci IA

Greens orageux
Ecoutez cette histore de suspense.

.
C’était une après-midi typique pour Sarah et David Lemarchand, un couple de sexagénaires qui s’était récemment mis au golf.
Le parcours de Pins Enroulés, niché dans la campagne, était devenu leur endroit favori pour se détendre.
Même si le ciel menaçait de pleuvoir, ils décidèrent de jouer une dernière partie.

Arrivés au trou numéro 10, le vent s’était levé, et le ciel s’assombrissait de façon inquiétante.
Tandis que David se préparait à frapper, Sarah se dirigea vers la buvette, espérant trouver de l’eau.
C’est là qu’elle le vit — un club de golf gisant dans l’herbe, taché de ce qui ressemblait à du sang.

"David!" appela-t-elle, la voix tremblante.

David se précipita.
"Qu’est-ce qu’il se passe?"

Sarah montra le club, le visage pâle.
Du sang couvrait la poignée, et un symbole étrange était gravé près de la tête, une sorte de signe en boucle qu’ils ne connaissaient pas.

"Ça n’annonce rien de bon," murmura David.

"On doit appeler quelqu’un," dit Sarah, sortant son téléphone.
Mais avant qu’elle ne puisse composer un numéro, un éclair déchira le ciel, suivi d’un tonnerre assourdissant.
Leur voiturette de golf s’arrêta soudainement, les lumières clignotèrent avant de s’éteindre.

"Génial", grogna David.
"Qu’est-ce qu’on fait maintenant?"

"On ne peut pas partir comme ça.
Et si quelqu’un était blessé?" insista Sarah.

"Il va falloir marcher jusqu’au club-house," répondit David.
"Allons-y."

La pluie commença à tomber alors qu’ils traversaient les allées, le sol se transformant rapidement en boue.
En chemin, Sarah aperçut une silhouette près de la buvette.
Cela ressemblait à quelqu’un fouillant dans les buissons.

"Hé!" cria David, mais la silhouette s’enfuit, disparaissant dans les bois.

"Pourquoi quelqu’un fuirait comme ça?" demanda Sarah, la peur grandissante.

"Je ne sais pas, mais ça ne sent pas bon," répliqua David.
"Continuons."

Ils finirent par atteindre le club-house, où quelques autres golfeurs s’étaient réfugiés pour se protéger de l’orage.
Parmi eux, il y avait Grégoire, le pro grincheux du golf;
Lisa, la souriante employée de la buvette;
et Thomas et Judith, un couple plus âgé qu’ils connaissaient du parcours.

Sarah et David racontèrent ce qu’ils avaient découvert, mais Grégoire écarta l’histoire d’un air désinvolte, bien que son attitude parût tendue.
Lisa semblait tout ignorer, et Thomas et Judith se lançaient des regards nerveux, échangeant quelques mots discrets.

Alors qu’ils discutaient, un grand fracas retentit à l’extérieur.
"Qu’est-ce que c’est encore?" demanda Judith, paniquée.

"Je vais aller voir," dit David.
Il sortit avec Sarah, bravant de nouveau la tempête, en direction du hangar d’entretien.
En arrivant, ils virent la porte grande ouverte. À l’intérieur, quelqu’un fouillait dans un tas d’outils.

C’était Grégoire.

"Que faites-vous ici?" demanda David.

Grégoire se retourna lentement, tenant une pelle dans une main et un sac rempli de vieilles pièces et de bijoux dans l’autre.

"Vous n’étiez pas censés le découvrir," dit Grégoire, la voix basse.
"Ce parcours… il y a un trésor enterré ici.
Je planifie ça depuis des années.
L’orage était mon couvert pour le déterrer."

"Vous avez monté tout ça," dit Sarah, comprenant peu à peu.
"Le symbole sur le club — c’est un marqueur."

Le visage de Grégoire se tordit de frustration.
"J’avais tout prévu, jusqu’à ce que vous arriviez."

Soudain, le bruit des sirènes de police perça à travers la pluie.
Sarah avait appelé les autorités avant que l’orage n’endommage leur voiturette. Le visage de Grégoire se décomposa alors qu’il réalisait que c’était fini.

"Vous êtes fini," dit David en s’avançant.
"C’est terminé."

Grégoire laissa tomber la pelle, son plan en ruines.

Alors que la police l’emmenait, Sarah et David restèrent ensemble, observant les derniers éclairs de la tempête s’éloigner.
Le parcours, habituellement si paisible, semblait désormais différent — plus seulement un lieu de loisirs, mais un rappel que le danger peut se cacher dans les endroits les plus inattendus.