Les
histoires sens dessus dessous de Mathilde
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IA
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cette histoire
.
Il
était une fois, dans le village fantaisiste de Luminaville,
une petite fille nommée Mathilde.
Avec ses cheveux orange flamboyants, elle était curieuse et
aventureuse, mais ses pensées étaient souvent
encombrées par ses histoires sens dessus dessous.
Chaque jour, après l'école, Mathilde s'installait
sur son pouf vert et regardait les étoiles peintes au mur,
soupirant :
"Comment vais-je démêler tout ça?"
Sa première histoire tourmentée concernait le
dessin.
Bien qu’elle aimât peindre des arcs-en-ciel et des
grenouilles rieuses, elle craignait de ne jamais être aussi
douée que son ami Benjamin, qui dessinait des galaxies
à merveille.
"Et si je ne m'améliorais jamais?" se disait-elle.
La deuxième histoire surgissait en cours de gym.
Chaque tentative de sauter le poney finissait en chute.
"Je suis la pire athlète de Luminaville!" pensait-elle,
imaginant les rires de ses camarades.
Enfin, la troisième et la plus difficile de toutes lui
chuchotait qu’elle était incomprise.
"Ils me voient juste comme Mathilde la rêveuse," se
lamentait-elle.
"Et si je n’étais qu’une petite fille
ridicule?"
Ces histoires tournaient en boucle, pesant sur son esprit comme des
montagnes de linge.
Elle essayait de les cacher sous son tapis violet, mais elles
finissaient toujours par ressortir.
Un après-midi ensoleillé, elle eut une
idée:
"Si je ne peux pas les cacher, peut-être que je peux les
apprivoiser, une par une!"
D’abord, elle courut chez Benjamin, lui montrant ses croquis
froissés.
Benjamin sourit:
"Tes dessins sont comme des papillons colorés!
Continue d'essayer, et tu verras comment ils voleront."
Mathilde sentit une chaleur dans son cœur et reprit son
crayon, prête à colorier le monde à sa
manière.
Ensuite, elle se rendit à la cour de
récréation, déterminée
à affronter le poney de gym.
Elle s'imagina des licornes arc-en-ciel l'encourageant.
Même après avoir trébuché,
elle éclata de rire:
"C'est comme voler à travers un nuage!"
Ses amis la rejoignirent, applaudissant à chaque saut,
transformant la cour en un carnaval de rires.
Son dernier arrêt fut la bibliothèque de
Luminaville.
Mathilde s’approcha de Mme Laurette, la
bibliothécaire aux lunettes argentées.
" Parfois, mon imagination est trop grande!" dit Mathilde en
reniflant.
Mme Laurette sourit:
"Mathilde, ton imagination est un trésor.
Pourquoi ne pas écrire tes propres histoires et les
partager?"
Inspirée, Mathilde se mit à écrire.
Elle créa des récits de chatons joueurs,
d'aventuriers courageux et de forêts enchantées.
Dans chaque histoire, elle transformait ses inquiétudes en
créatures magiques et en quêtes audacieuses.
De retour chez elle, ses histoires sens dessus dessous
étaient devenues légères comme des
plumes.
En sautant sur son pouf, elle regarda les étoiles et sourit:
"Parfois, il suffit de retourner le poids pour découvrir la
magie cachée en dessous!"
