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Les sept sœurs farfelues
Merci IA

Dept Flamants
Ecoutez cette parodie.

Il était une fois, dans le royaume fantasque de Chancelot, une famille royale connue pour ses innombrables bizarreries. 
Le roi Maladroit avait sept filles, chacune plus étrange que la précédente. 
Leurs noms étaient Séraphine, Bella, Cindy, Dina, Élisa, Fanny et Gertie: communément appelées les Sept Sœurs Farfelues. 
Chaque sœur était réputée pour une particularité, que l’on disait être le secret du bonheur de la famille, ou du moins, de son amusement perpétuel.

Séraphine était obsédée par les conversations avec les plantes,
Bella était connue pour son obsession extrême avec la coordination des couleurs des chaussettes,
Cindy pouvait transformer tout ce qu’elle touchait en gelée (un talent qu’elle maîtrisait encore),
Dina avait un rire capable de briser des vitres,
Élisa avait une phobie inexplicable des boutons,
Fanny portait toujours un chapeau qui changeait de couleur selon son humeur (qui était toujours confuse),
et Gertie croyait qu’elle avait été une danseuse de disco professionnelle dans une vie antérieure.

Leurs aventures faisaient la une du royaume jusqu’au jour où une nouvelle catastrophe frappa: la méchante belle-mère du roi Maladroit, l’infâme Dame Épinewick. 
Dame Épinewick, une femme de goût douteux et d’une obstination extraordinaire, n’appréciait guère les enfants imprévisibles de son beau-fils. 
Animée par un mélange de jalousie et de désir de semer le chaos, elle jeta un sort aux sœurs.

"Voici mon sortilège de farfelu fantastique!" ricana-t-elle, en agitant une baguette qui ressemblait à un bâton avec un nœud papillon. 
Dans un éclair et un nuage de paillettes, les sœurs furent transformées en, de toutes choses, sept flamants roses dansants, avec boas de plumes et chaussures de claquettes. 
Elles passaient leurs journées dans un état glorieux de chaos de ballet et de danse de salon, battant des ailes en rond, trébuchant souvent sur leurs propres pieds et causant involontairement une crise mineure à chaque tentative de danse synchronisée.

Leur seul espoir de retrouver leur forme humaine résidait dans leur frère, le prince Percy, qui était commodément absent, en quête perpétuelle de la télécommande perdue du royaume. 
Il n’avait aucune idée de l’enchantement car il était perpétuellement coincé à regarder des émissions de cuisine dans le salon du château.

Le prince étant introuvable, le poids de la mission retomba sur les épaules d’un nouveau héros improbable: Buster le Barde Balourd, un musicien itinérant dont le talent principal était de jouer maladroitement du luth. 
Buster, qui passait justement par Chancelot à la recherche d’un public pouvant apprécier ses compétences musicales uniques, fut entraîné à sauver les sœurs par pur accident. 
Les pitreries des flamants roses étaient trop pour lui, car elles avaient involontairement cassé toutes les cordes de son luth lors d’une de leurs routines de danse désordonnées.

Déterminé à récupérer ses cordes et, comme il le disait, à restaurer un semblant de dignité à son art, Buster se mit en tête de briser le sort. 
Il consulta le Livre des Sortilèges du Royaume et trouva un vieux remède qui l’obligeait à accomplir une série de tâches de plus en plus ridicules.

D’abord, il devait jongler avec trois beignets remplis de gelée tout en chantant une opéra sur un dragon incompris. 
Ensuite, il devait danser sur un pied tout en récitant la liste d'emplettes du royaume à l’envers. 
Enfin, il devait persuader Dame Épinewick de révéler son ingrédient secret pour son infâme Pain de Viande Mystérieux, qui était connu pour provoquer des crises de hoquets spontanées chez quiconque en mangeait.

Dame Épinewick, amusée et quelque peu flattée par la performance extraordinaire de Buster, finit par céder et révéla que le sort pouvait être brisé avec un simple contre-sort impliquant des excuses sincères et un bol de pop-corn.

Alors que Buster présentait ses excuses avec toute la sincérité qu’il pouvait rassembler, le sort fut annulé, et les sœurs furent transformées en humaines, à leur plus grand bonheur et au soulagement de tout le royaume. 
Ils célébrèrent en organisant une compétition de danse pour voir qui pourrait le mieux reproduire leurs mouvements de flamants roses, ce qui, sans surprise, ne fit qu’ajouter à l’hilarité générale.

Les Sept Sœurs Farfelues et Buster devinrent les meilleurs amis, partageant des rires sans fin et des histoires de leurs aventures rocambolesques. 
Le royaume de Chancelot continua à prospérer, éternellement reconnaissant pour le jour où leur folie royale sauva le royaume d’un sort burlesque.

Et ainsi, tout le monde vécut heureux pour toujours, dansant de la manière la plus absurde imaginable. 
Le royaume était connu loin à la ronde pour son excentricité délicieuse, et si vous vous trouvez un jour à Chancelot, ne soyez pas surpris si vous voyez quelques flamants roses faisant du cha-cha en chemin vers le marché.

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