L'énigme
du casier
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L`énigme
du casier
Merci
IA
Ecoutez
cette parodie.
.
Zoé
Morel espérait un nouveau départ au
Lycée Boisclair.
Tout commença comme une journée parfaite: des
couloirs
baignés de lumière, des sourires chaleureux, et
un cahier
neuf prêt à accueillir des notes de cours
brillantes.
Mais en tournant le cadenas
usé de son casier, un petit papier tomba, virevoltant comme
un mauvais présage.
Le message, écrit
d’une main tremblante, disait :
"JE SAIS QUE TU L’AS FAIT."
Le cœur de Zoé se
mit à tambouriner.
Ses espoirs de tourner la page
s’évaporèrent.
Elle enfourna le mot dans son sac
à dos, l’esprit envahi de questions.
Qui pouvait connaître son
passé?
Qui savait ce qui
s’était passé ce jour-là
avec Sophie Bellamy?
Flashback:
Zoé se revit dans la salle de
sciences,
seule avec Sophie, préparant un projet. Nerveuse et
maladroite
comme toujours, Zoé manipulait un bécher rempli
d’un liquide réactif.
Ses mains tremblèrent, le
bécher
se brisa, et le liquide se répandit, déclenchant
une
explosion qui fit basculer une étagère.
Sophie se trouvait juste en dessous et
fut
frappée par un bocal en verre. Transportée
d’urgence à l’hôpital, elle
succomba à
ses blessures quelques heures plus tard.
Zoé se blâmait pour
cet accident,
hantée par le bruit du verre brisé, les cris
étouffés, et le silence glacial qui suivit.
Elle n’avait jamais pu se
pardonner.
Retour
au présent:
Le lendemain matin, Zoé se
fondit dans la cacophonie du lycée.
Elle passa devant Matthieu Dubois, le
clown de
la classe, toujours vêtu d’un t-shirt de
super-héros, et Chloé Lafontaine, la reine des
réseaux sociaux qui partageait chaque instant de sa vie.
Zoé essaya de passer
inaperçue.
En
cours
d’anglais, Mme Croquignole, une prof excentrique
obsédée par Shakespeare, entama son cours sur la
trahison
avec des pauses théâtrales qui
agaçaient
Zoé. Quand Mme Croquignole prononça le mot
"trahison",
Zoé sursauta, son esprit incapable de
s’échapper du
souvenir du mot laissé dans son casier.
Une nouvelle élève
s’assit à côté
d’elle.
"Hé, toi, c’est
Zoé, non?" demanda la fille avec un sourire
éclatant.
"Moi, c’est Léa
Dupont. Enchantée."
Léa semblait parfaite avec
son look décontracté et son style impeccable.
Rapidement, elles se lièrent d’amitié,
offrant à Zoé une bouffée
d’optimisme.
Peut-être que Léa
pouvait l’aider à échapper à
l’ombre du mot mystérieux.
Mais chaque jour, l’impression
que quelqu’un l’observait ne faisait que
croître.
Un après-midi en cours de
gym, Zoé bouscula Matthieu par inadvertance.
"Oh là! Attention, future
gymnaste olympique!" plaisanta-t-il.
Zoé força un
sourire.
"Désolée,
Matthieu. Juste un peu distraite."
Il la regarda avec insistance.
"Ça va? On dirait que
t’as vu un fantôme."
La tension montait.
Léa remarqua le malaise de
Zoé
et décida de l’aider à
découvrir
l’origine du mot. "Écoute, Zoé,"
dit-elle un jour
avec détermination.
"On va percer ce mystère. Tu
n’as pas à affronter ça seule."
Ensemble, elles devinrent
détectives, fouillant dans les journaux, les archives, et
cherchant le moindre indice.
Les talents de Léa pour les
déguisements farfelus et les accents
exagérés
rendaient leur enquête plus amusante qu’effrayante,
et
Zoé appréciait ce soutien inattendu.
Pendant ce temps, Chloé
lança
une rumeur sur le mot trouvé dans le casier de
Zoé,
alimentant la paranoïa ambiante.
Zoé commença
à
soupçonner tout le monde, même Mme
Beaumarché, la
gentille dame de la cafétéria.
Le dénouement arriva un
vendredi après-midi orageux.
Zoé et Léa
fouillaient la bibliothèque à la recherche
d’indices.
Zoé parcourut un vieil
article relatant la mort de Sophie Bellamy.
C’est alors que Léa
découvrit quelque chose.
"Regarde, Zoé!
Cet article mentionne un projet scolaire
le jour de la mort de Sophie.
C’était le jour
où tu étais là, non?"
Zoé hocha la tête,
ses souvenirs affluant.
Mais avant qu’elle ne puisse
répondre, Chloé entra en trombe dans la
bibliothèque, brandissant un autre mot.
"C’est
une blague ou quoi?"
Elle montra le papier qui disait :
"Tu t’es fait avoir,
Zoé. Et l’école aussi.
De ton vieil ami, Simon."
Zoé resta
pétrifiée.
Simon Bellamy, le frère
jumeau de Sophie, avait orchestré toute cette mise en
scène.
Simon avait voulu confronter
Zoé à son passé pour la forcer
à affronter sa culpabilité.
Sa vengeance
n’était pas
violente, mais psychologique, destinée à pousser
Zoé à se libérer de ses
démons.
La confrontation finale entre
Zoé et Simon fut chargée
d’émotion.
Simon cherchait justice pour sa
sœur,
mais il réalisa que Zoé portait
déjà un
lourd fardeau de culpabilité.
Finalement, ils trouvèrent un
terrain
d’entente, chacun décidant de laisser le
passé
derrière eux.
Zoé continua sa vie au
Lycée
Boisclair, entourée de ses nouveaux amis, Léa,
Matthieu,
et même Chloé.
Le mot devint pour Zoé le
symbole de sa
résilience, une preuve qu’elle pouvait affronter
ses peurs
et en sortir plus forte.
Elle n’était plus
le
fantôme d’un passé tragique, mais une
jeune fille
prête à embrasser l’avenir avec
confiance et courage.